Cependant le but ici n'est pas d'abandonner l'argent, mais de trouver une utilisation satisfaisante pour tous les membres. Le principal postulat des idéologies économiques, de droite comme de gauche, repose sur la croyance que l'on ne peut s'enrichir qu'au détriment de quelqu'un d'autre, et que l'économie repose inéluctablement sur la compétition. Tant que l'on fonctionne ainsi, une telle économie conduit inéluctablement à des conflits, des rapports de force, et la destruction des ressources mutuelles, ce qui est une aberration pour tout le monde, puisque les gens actuellement riches ont ne le sont qu'en attendant de devenir pauvres dans le futur. Un jeu de perdants !

Bien que cela puisse sembler nouveau, ce n'est jamais que le mode de relation qui convient à nos systèmes démocratiques occidentaux, censés reposer sur des Etats de droit, dans lesquels la loi du plus fort est obsolète. Ce n'est donc qu'une économie dont la structure est similaire à celle de nos modèles démocratiques, rien d'autres. Cela nécessite simplement d'appliquer les fondements de notre niveau d'évolution politique actuel dans les autres sciences humaines, entre autres l'économie.

L'élément nouveau est le cadre nécessaire pour réaliser cette similarité de structure, est la sémantique générale d'Alfred Korzybski, une logique de pensée basée sur la physique quantique et les travaux de Einstein (voir: Alfred Korzybski: "De la notion de simultanéité" à http://www.geocities.com/academie23/ss37.html) Cette logique correspond à notre niveau d'évolution scientifique et technique : voir les travaux du biologiste Henri Laborit sur la structure des organismes vivants, qui reposent sur la sémantique générale.

Ainsi nos principaux problèmes dans nos affaires humaines ne sont pas une question d'idéologie ni de morales. Ils viennent du fait que nous n'avons pas intégré aux niveaux humains les données de notre évolution scientifique présente, et continuons de les gérer selon les logiques des précédents paradigmes de notre civilisation : l'antique logique d'Aristote, basée sur la physique d'Euclide, puis celle de Descartes, basée sur la physique de Newton au XVII° siècle. Nous vivons dans le monde de 2004 selon une vision obsolete de l'homme et du monde. Nous sommes dans une situation comparable à celle des gens du XVII siècle, qui ont du oublier la vision de la terre comme plate et au centre du monde pour celle d'une plaète faisant partie du système solaire. Nous adapter à notre niveau d"'évolution scientifique présent demande une révolution mentale similaire.

Cette adaptation nous permet de considérer les affaies humaines dans le cadre d'une démarche scientifique, et d'appliquer des méthodes de résolution mathématique à la résolution des problèmes. Que constate t-on alors ? Nous constatons que la plupart des problèmes humains étaient créés âr les faux postulats et les impasses des logiques précédentes, et qu'une fois qu'on les remplace par des postulats similaires aux faits, il devient possible de résoudre les oppositions et contradictions antiques.

Ainsi la SG nous permet d'harmoniser des niveau qui étaient auparavant comme opposés ou séparés: la structure de nos modèles politiques démocratiques est similaire à celle de l'organisme humain.

Interzone est le résultat d'une expérimentation de ce type, dans le cadre d'un groupe de lecteurs de Burroughs et Gysin. Je dois ici insister particulièrement sur le rôle des Zoners américains, qui ont spontanément impulsé cette structure et l'esprit d'Interzone. Voir les sites de l'Interzone Ring à http://www.interpc.fr/mapage/westernlands/Interzonelinks.html and their work in the most of the pages of the Zone's sites .

Poèmes et articles de Louis : http://www.geocities.com/interzonelibrary/14articleslouis.html